Yuletide est la célébration correspondant au solstice d'hiver : c'est le moment où la journée et la plus courte et la nuit la plus longue. À partir de là, les jours rallongeront jusqu'à l'été, avant de re diminuer, etc. (Si vous voulez en savoir un peu plus sur l'origine et les traditions anciennes ou modernes de Yule, je vous conseille le livre "Yule" de Susan Pesznecker des éditions Danaé du groupe Alliance magique). Bref, c'est le moment de l'année où les ténèbres sont les plus présents. Nous sommes au paroxysme de l'obscurité. Cette année pour Yule, j'avais 2 choses en tête : être en forêt pour admirer le lever du jour, expérience symbolique, permettant de ressentir le "retour' du soleil triomphant sur la longue nuit, et veiller tout durant la longue nuit, expérience encore symbolique afin de, cette fois ci, ressentir l'obscurité qui semble sans fin. J'ai fait les deux (pour une fois que je fais tout ce que je prévois). Pour la forêt, je n'ai pas eu de grande chance (en même temps, s'y rendre en transports rend la chose moins profonde à mes yeux) car je suis arrivée lorsque le soleil était déjà assez levé pour que je puisse voir clair. Cependant, le ciel gardait, malgré son gris froid, quelques teintes de rose qui étaient agréables. La rosée du matin, le bruit des ptits oiseaux, le croissement des corbeaux, et l'absence de monde m'a fait ressentir énormément de joie. Mon appareil photo avec moi, j'ai essayé d'immortaliser certains moments (c'est là qu'au lac, j'ai trouvé le canard mandarin parmi les col-verts) (j'sais pas ce qu'il faisait ici mais peu importe il était mignon). En rentrant, je me sentais ressourcée.
Blackout tout l'aprem. Jusqu'au soir, où j'ai entrevu à nouveau un peu de lumière. Je me suis sentie assez forte pour dresser un petit autel avec des bougies (aux couleurs pertinentes à mes yeux), quelques pommes de pin, une branche de sapin, du calme et un poncho. Je mentirai en disant que j'ai médité touuuute la nuit (en vrai j'me suis maté le Hobbit à un moment), mais je me suis assise, et j'ai écrit à la lumière des bougies, ressassant mon année passée. Et là, je me suis surprise. Moi qui disait partout que 2017 n'avait été qu'une année de merde, finalement, en listant mes bons moments (et les moins bons), j'ai réalisé que ce n'était pas si pourri que ça. Relativiser m'a motivé encore plus à atteindre mes buts, si mince soient-ils. J'ai beaucoup réfléchi, médité, j'ai trouvé mon nom secret et mon sigil personnel que j'utiliserai désormais dans ma pratique sorcière. J'en suis ressortie en me disant, que même lorsqu'on n'entrevoit plus aucune lumière dans son avenir, une simple petite étincelle peut tout raviver. (punaise, c'est beau) ! Même sans faire de rituel spécifique (je n'avais pas du tout la tête à me concentrer autant), la contemplation, la méditation et l'écriture m'ont beaucoup appris. J'espère que vous avez tous passé un excellent moment à Yule, et si vous aussi, vous fêtez Noël avec votre famille, profitez de chaque bon moment, riez, souriez... Car ce qui reste pour toujours, ce sont les souvenirs. Ils valent bien mieux que n'importe quel cadeau matériel. (j'm'arrête là, car si j'commence à parler de mon horreur pour la surconsommation (que j'ai en horreur encore PLUS au moment des fêtes) je vais partir dans un monologue sauvage et sans fin, surpeuplé d'insultes non constructives) (Je n'aurai qu'un conseil à vous donner : au lieu de faire la course aux cadeaux, en les comptant, parce que votre enfant en veut 20, ou si vous êtes du genre à jamais savoir quoi acheter et prenez un tas de ptits trucs pour "combler le vide", just calm down... and remember that : 1 cadeau venant du coeur, peu importe sa taille, peu importe son prix, vaut tout l'or du monde... qu'il soit matériel... ou non!!! ^^) Aller bisous !
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C'est bientôt la nouvelle lune, ma phase lunaire préférée, celle où je me sens le plus apaisée, et qui m'inspire le plus dans ma pratique. La nouvelle lune du mois de décembre me fascine car durant cette nuit, le ciel est au plus noir, et la nuit est très longue, presque sans fin. C'est le temps de l'introspection et du moi profond. En général, j'adore le moment où la lune décroît : c'est la période idéale pour les bannissements, mettre fin à des mauvaises habitudes, réléchir... Plus ma pratique s'enrichit plus j'intègre des habitudes en fonction des phases lunaires, allant des célébrations spécifiques (Deipnon d'Hékate depuis peu) à plusieurs petits rituels (bains magiques, purifications...). Je sais pas vous, mais la lune m'a toujours fasciné depuis petite. Ronde et brillante, parfois discrète ou inexistante, j'aimais la contempler le soir ou tard dans la nuit. Mes premiers essais pour la photographier ont été catastrophiques, si bien que j'ai laissé tomber cette idée, et je me suis contentée de mes yeux pour l'admirer. J'aimais les propriétés que lui attribuaient les histoires fantastiques (franchement, le loup garou qui se transforme à la pleine lune, ça pète la classe !) et j'ai du la prier une ou deux fois. Mais depuis 1 an où ma spiritualité prend de l'essor, elle est omniprésente. Et je l'adore. Et je l'admire. Elle est magnifique bordel ! Par contre, je vais me tirer une balle dans le pied mais je ne célèbre pas tous les esbats. D'une part car je ne suis pas souvent tranquille chez moi pour les fêter. D'autre part, car il y en a qui ne m'attirent pas. Puis je préfère la nouvelle lune. Mais en revanche, ce que j'aime faire, c'est me poser dans mon fauteuil avec une tisane (ou un diabolo menthe) (ou rien du tout) et la contempler toute pleine. Une version moins idyllique : quand je geek depuis le canapé du salon, et que la lune est basse, elle passe PILE POIL devant moi, et ainsi je sens sa lumière rentrer directement dans ma pièce. C'est un bonheur. (ça me permet de moins rager si je perds, je tourne la tête, je souris, et jme dis "ah, les noobs" et je reprends.) Depuis cet été, chaque lunaison, j'utilise un journal lunaire fait de A à Z par une amie (Véronique de "Parole de Sorcière" sur facebook). Si je vous en parle, c'est parce qu'il est vraiment chouette. Je ne suis pas sollicitée pour en parler, ni sponsorisée ou quoi que ce soit (délayons les mauvaises langues) mais je dois admettre que ce journal m'aide beaucoup à comprendre les évènements astrologiques de chaque période liée à la lune. Ce journal débute à chaque nouveau cycle lunaire, avec une intention à formuler, et il nous guide jour après jour, avec des petits exercices, des petits rituels, des petites anecdotes... Je vous conseille vivement d'aller faire un tour sur la page facebook indiquée en début de paragraphe ^^ Car même si vous n'êtes pas intéressé par le journal lunaire, Véro est une sorcière adorable qui donne le sourire par ses publications raisonnées avec souvent une touche d'humour !
Et vous ? comment percevez vous la lune, et fêtez vous les esbats, ou d'autres célébrations associées à cet astre ? Aujourd'hui, j'ai envie de vous raconter un peu ma vie (comme d'hab en fait), mais pour que vous puissiez mieux me comprendre. Que vous soyez ici en tant qu'ami, connaissance ou pote d'instagram, ou visiteur tombé ici par hasard (je me demande si c'est possible), si vous savez pas qui je suis au fond, comment pouvez-vous me suivre ? Je veux être franche avec vous, et me "mettre à nu" pour plusieurs choses. Rien de mieux que la sincérité. Loin des images truquées des réseaux sociaux où tout est beau tout est gentil, loin du "paraître" de la société, ou des articles millimétrés. J'écris tout ça à l'arrache, en choisissant mes phrases comme elles me viennent, comme si je m'adressais à vous, face à face. Comprenez ceci : je me suis longtemps cherché. Je n'ai jamais cessé de chercher ma place dans cette société. Quand j'étais petite, j'étais rejetée des autres à l'école. J'avais que quelques amis, mais je restais très souvent seule dans le cour à la récréation. Non parce que j'étais sauvage ou insociable (bien que je le sois un peu devenu), mais j'ai été harcelée très longtemps. Toute école a besoin de sa tête de turque, ben j'étais la leur. De la primaire, jusqu'au collège, j'en ai souffert. Je n'ai jamais eu confiance en moi. C'est parti loin, jusqu'à vouloir en mourir (en même temps, quand à l'école ton voisin de classe te dit tous les jours "t'es tellement une merde tu devrais te fouttre en l'air" y'a de quoi péter un cable). Alors, j'étais souvent seule. Même au cathéchisme (oui j'en ai fait. Oui, j'ai perdu mon temps. Non, j'aimais pas ça.) ma prof, qui était parent d'élève de mon école, disait aux autres "vous savez, vous pourriez jouer avec elle de temps en temps". Qu'est ce que ça me mettait mal à l'aise !! Au fur et à mesure, j'ai appris à être seule. Fille unique, je jouais seule, je m'inventais pleins d'histoires. J'avais 2 amies très chères que je fréquente encore aujourd'hui, avec qui je partageais un peu de mon univers, avec qui je m'amusais beaucoup, mais ça, c'était hors de l'école. Et ça ne faisait pas partir ma souffrance. Au lycée ça allait mieux, car je m'étais forgée une carapace, je me donnais un style, tout était calculé. J'ai eu des potes, beaucoup de potes, je suis sortie avec différents gars, sur facebook tu pouvais trouver des photos de moi avec pleins de gens différents, j'avais plus de 400 amis. Cool. Mais c'était pas moi. Quand je rentrais à la maison, que j'étais seule, je me faisais mon infusion aux herbes, et je me mettais au lit, à dévorer des bouquins, ou regardes des films, tranquille. J'ai toujours été attirée par l'occulte, en primaire déjà je croyais aux esprits. Au collège j'ai acquis mon premier pendule, avec mes premiers cristaux, mes premiers livres sur le magnétisme, mon premier jeux de carte... Mais ça, c'était mon jardin secret. PERSONNE n'en savait rien (sauf ma maman, et quelques personnes qui étaient aussi intéressées par ça). Je parlais aux arbres, je croyais aux esprits de la nature, et cette spiritualité m'a aidé à me forger la carapace, que je visualisais très souvent, tout en utilisant certains cristaux que je portais autour du cou ou dans mon sac de cours. Je me suis intéressée surtout aux spiritualités asiatiques, dont le bouddhisme, l'hindouisme (Om Namah Shivaya !) et le taoïsme. ça m'a aidé d'une puissance folle. Au lycée, je me dessinais sur le bras des mantras tibétains, ou sur mes pages de cours, donc ce n'est pas passé inaperçu. Certains trouvaient ça cool, mes bijoux partout, mes bagues serties de pierres (surtout l'oeil de tigre mon meilleur pote de l'époque), mon aum en argent autour du cou. ça passait facilement pour une mode. Mais tout ce qui touchait au domaine de l'occulte et de la sorcellerie, je n'en parlais jamais. j'avais l'impression de mentir, de ne pas être moi même (et je ne l'étais pas !) à force de me cacher et de me donner en même temps une image pour "être comme tout le monde". Je suis tombée en dépression, j'ai pris des médicaments, ça a duré 5 ans environ. Puis, à force d'y réfléchir, de me remettre en question, de méditer, j'ai réalisé que j'en avait rien à faire. Je suis moi, je dois m'assumer. Si les autres ne m'aiment pas pour ça, qu'ils partent, ça me fera pas de perte. Je séchais les cours tout le temps, mais travaillais beaucoup chez moi. J'étais la première de la classe sans rien branler. En terminale, ma prof doutait que je puisse avoir mon bac "à cause de mes absences j'étais pas sérieuse". Je l'ai eu avec mention. C'était en 2014. Je sortais avec l'amoureux depuis quelques mois seulement (il a été un pilier à toujours me supporter, il l'est encore maintenant) et j'ai réalisé mon rêve : celui de quitter l'école. Non plus sérieusement : celui de voyager. Je suis donc partie seule, durant mon année sabbatique, 2014-2015, en Thailande et en Inde du nord (Rajasthan). J'ai grandie. Ma spiritualité a été reboostée. J'y ai rencontré une fille exceptionnelle (coucou Amélia) en Thailande. C'était la première fois que je sortais de l'Europe. La première fois que je prenais l'avion aussi longtemps. La deuxième fois que je prenais l'avion de ma vie (l'Angleterre à 2 ans ça compte pas je m'en souviens plus xD). Je me suis sentie putain de libre. L'Inde, un rêve devenu réalité. Mon guide a été exceptionnel, comprenant mon intérêt envers la spiritualité hindou, il m'a permis de rentrer dans des petits temples, parfois non autorisés pour les visites, j'ai pu prier avec des moines, porter les fils rouges autour de mon poignet, et voir mon front décoré d'un bindi. La simplicité du lieu, la terre sacrée. Puie j'ai pris goût au voyage. Depuis septembre 2015, je suis mes études par le CNED. À distance, je me sens mieux. Je me gère toute seule très bien. Avoir quitté le système scolaire "normal" m'a comme guérie. Aujourd'hui, je me cherche sur certains points. Mais il y a des choses dont je suis sûre : je sais ce que j'aime, et ce que j'aime pas. Je m'intéresse et pratique des arts occultes. Le mot sorcière ne me fait plus peur, n'est plus péjoratif, et est assumé. J'assume mes goûts et mes collections bizarres, mon amour pour les jeux vidéos et mon côté geek. Je n'ai plus la pression du style vestimentaire, ou de la mode. Je regagne de la confiance en moi, petit à petit, bien que des cicatrices soient encore présentes. Et je ne me laisse plus faire. Comprenez ceci : je me suis cherché, et je me suis trouvé. Parfois encore, ça va pas. Je doute, mais il y a toujours dans mon chemin, un petit signe qui m'encourage et me dit : continue ! avance ! J'ai connu la mort trop jeune avec mes tontons. Puis mes grands parents qui me connaissaient si bien. Mon monde s'est écroulé quand j'ai perdu un homme cher à mon coeur, comme de la famille, Richard, qui m'a aidée et soutenue lors de mes voyages, et qui a toujours sa photo et sa bougie allumée une fois dans l'année le jour de son anniversaire, avec en fond une de ses chansons préférées de Léo Ferré. La perte de mon animal d'enfance, Pilou, mon chat d'amour, m'a déchiré le coeur. Et je ne parle là que des morts qui m'ont heurté, il y en a eu tant d'autres. C'est pour cela que je me sens proche des morts. Les enterrements ne sont pas tabou, ni les cimetières, ni les pertes. C'est ce qui m'a fait m'intéresser au spiritisme et à pleins d'autres choses. Malgré les pertes physiques, les soucis de la vie de tous les jours, familiaux, financiers, malgré la dépression, malgré les doutes, les angoisses, malgré tout ce qui fait que la vie peut être moche, je me lève, je lève mon verre, et j'avance. Car je suis consciente qu'il y a toujours pire, que derrière la tempête se cache le beau temps, car la vie continue ! Je voulais vous partager tout ça. ça n'a aucun sens, aucune présentation, aucune préparation. Mais ça vient du coeur. Ici, sur mon blog, ça me semble évident que vous sachiez qui je suis au fond, qui j'ai été, pourquoi parfois ça retombe un peu, pourquoi ma pratique est celle qu'elle est actuellement, et pourquoi même si je suis bavarde, je révèle peu.
Sur ce blog, vous ne trouverez pas de rituel tout prêt. Ni de cours de magie. Vous ne saurez rien de ma pratique vraiment personnelle. Mais vous allez me suivre, à travers les célébrations, à travers mes excursions, à travers mon humeur du moment, mes coups de joie et de gueule, je vous partagerai quelques lectures, quelques achats, des journées à des festoch. Vous êtes dans l'antre de la sorcière qui aime les pyjamas (faudrait que jvous explique ça un jour, mais pas maintenant) (vous êtes pas prêts, ça fera trop d'un coup) suivez moi au travers de mon évolution, faisons un peu de chemin ensemble, buvons, rions, mais soyons nous même : c'est le plus important ! Si il y a un lieux qui fait que parfois, de temps en temps, je ne regrette pas d'habiter en banlieue proche de Paris (et pourtant les dieux savent à quel point ça me gave), c'est le merveilleux cimetière du Père Lachaise dans le 20ème arrondissement. Bon, y'a les musées aussi j'avoue, mais le Père Lachaise, c'est genre le lieux où je peux rester des heuuuures sans m'ennuyer, contempler le paysage, me perdre parmi les tombes, faire des découvertes bien sympas... Le seul problème, bah c'est qu'il ferme assez tôt (18h), du coup, exit les rituels nocturnes en plein Père Lachaise (ce serai vraiment chouette d'avoir les clés en fait) (non je me risquerai pas à escalader le machin car ce n'est pas la peur du lieu qui m'en empêche, mais celle de finir au poste). Mais on va pas se mentir, ce cimetière, il envoie du lourd ! C'est un lieux où je me sens en paix. Je n'ai jamais eu besoin de me précipiter sur les tombes des célébrités, ou de le traverser à grandes enjambées. Je préfère y aller doucement, suivre mon instinct, trouver des tombeaux particuliers, laisser des ptites offrandes à certains endroits, parler aux arbres, me poser et fermes les yeux tout simplement. Puis si mon chemin croise la tombe d'Allan Kardec, de Papus, Molière ou Morisson, je m'arrête un peu et je suis en pleine contemplation. Alors au fait, parlons en de la tombe de monsieur Kardec, parce que si il y a bien une tombe qui ne défleuri jamais, c'est la sienne ! Pleins de curieux s'y rendent, touchent son buste ou la pierre qui encadre la sculpture, on peut trouver sur place des neuvaines, quelques offrandes, et un tas de fleurs (car selon les dires, il aurait dit quelque part (bon là j'ai pas la source désolé c'est pas sérieux) que ceux qui touchent son buste en faisant un voeux, si ce voeux est exhausé, ils doivent revenir avec des fleurs et fleurir la tombe!). Perso je l'ai pas fait. Enfin, je ne suis pas contre déposer des fleurs et me recueillir, mais je n'ai jamais ressenti le besoin de formuler un voeux quelconque. J'apprécie le bonhomme pour ce qu'il a été, et je préfère le laisser tranquille. Ce lieux est vraiment à part dans Paris, ce Paris bruyant, ce Paris qui pue, ce Paris pollué, ce Paris qui me gonffle. Allez y le matin dès l'ouverture, et baladez vous, sans contrainte de temps. Restez y peut être jusqu'à la fermeture, admirez le soleil rouge couchant à travers les croix et les branches des arbres. Sentez le calme entre les allées non fréquentées, des endroits où certaines tombes ont été fissurées et laissent passer un arbre, à travers la roche, que l'on croirait qu'il est venu du mort lui même, enterré sous lui. Observez la faune et la flore exceptionnelle de cet endroit, si vous savez où poser les yeux, parmi les corbeaux et les pigeons, vous pourrez voir des jolies perruches d'un beau vert pomme ^^
Aujourd'hui j'ai envie de faire un coup de gueule Je suis en overdose de gentillesse depuis quelques temps. Les réseaux sociaux en pullulent. Même si on est d'accord qu'être optimiste, positif, avoir confiance, sont de très bonnes choses... Ce que je ne supporte plus, ce sont les niaiseries qu'on peut trouver dans le milieu ésotérique, que ce soient les fées à paillette multicolores qui sont adorables et vont t'aider à réaliser toutes tes envies, les divinités avec lesquelles on se permet de demander tout et n'importe quoi sans remercier parce que "komeme, cé dé dieux, donc cé gontil", ou encore à l'inverse, le truc de "le nouar cé négatif" ou "lé déités sombre cé méchon". Bon alors attend. Chacun croît ce qu'il veut, chacun fait ce qu'il veut, mais moi, là, bah ça m'gonffle de lire des trucs qui me hérissent le poil à chaque ligne. Alors ne parlons pas du féminin sacré qui vire à l'extrémisme (genre les hommes c'tous des salauds), ou du positivisme niais extreme qui prône que le moral doit toujours être au beau fixe et que faut être toujours de bonne humeur. Mais ça, c'est pas possible. Déjà parce qu'on est humain : des émotions de toute sorte nous traversent toute la journée. C'est normal d'être énervé, de râler, de passer des journées de merde, qu'un plan ne se passe pas comme prévu, de détester certaines choses, d'avoir envie d'insulter le connard dangereux sur la route... Ensuite parce que toutes ces émotions sont super nécessaires ! si t'es jamais en colère comment tu peux savoir quand t'es heureux ? (bah oui !) Mais ouiiiiiii c'est bon d'aimer, de se sentir en joie, de prendre le bon côté des mauvaises choses, d'aimer la vie ! mais arretez de vouloir tout contrôler ! à mes yeux, chaque sentiment est utile, encore une fois, il ne faut juste pas tomber dans un extrême ^^ Si la tristesse vient, laissez vous pleurer ! si la colère vient, râlez un bon coup ! si c'est la peur, écoutez vous et essayez de comprendre d'où elle vient, au lieu de vouloir absolument la surpasser directement ! Moi même je suis le genre de fille qui s'extasie dans la forêt des plantes et des ptits insectes, qui parle aux pigeons parisiens ou contemple le coucher de soleil avec émotion. Mais j'ai aussi mes moments de merde, d'emmerde, et de colère. C'est important d'aimer sa personnalité, de l'assumer, d'évoluer, progresser, non ? ^^ Si tu m'connais, tu sais que Samhain, c'est LA célébration que j'attend dans l'année (Yule et Imbolc aussi, soyez pas jaloux. Mabon aussi tiens. Bref). Avant de fêter les sabbats, je fêtais Halloween.. Le genre de fête qui me faisait gagner 5 euros de la part de mon ancienne voisine, catholique coincée sur les bords, à qui je jurais ne pas l'avoir fêter (faut comprendre que pour elle, c'était une fête relativement satanique et malsaine, donc en me proposant des sous, j'étais censée ne pas passer du côté obscur des bonbons et des sorts... J'avais 10 ans.... XD). Globalement, la saison froide a toujours été ma préféré. Automne-hiver me rendent heureuse. Leurs fêtes aussi. Surtout Halloween !! Et donc le Samhain de cette année, ça a été un peu le bordel. Je ne m'attendais pas à ça. Je m'en suis pris plein la gueule, je me suis rétamée, j'ai creusé au plus profond de mon être, ça a piqué pas mal dans mon égo, l'introspection a été terriblement profonde... que j'ai du dire stop. Je me suis posée, renfermée, et j'ai fait le point. Il en est ressorti beaucoup de belles choses, beaucoup de moins belles mais qui m'ont fait réaliser des trucs.... Un peu le bordel j'ai dit ? un GROS bordel. Il en est ressorti en conclusion : apprend à lâcher prise, sale quiche ! Je suis sûre que vous aussi, il vous arrive de vouloir tout contrôler. Que le planning soit parfait. Du matin au soin, on se fixe 1001 choses à faire, dans un ordre parfois illogique. On se force à faire plaisir aux autres et à faire des choses qu'on n'aime pas. On se monte le choux pour des broutilles qui n'ont aucune importance. J'étais dans cette optique là à 200% sans m'en rendre compte. La redescente a été rude. Car non seulement, je me rendais malade à me fixer des objectifs inutiles, mais du coup, j'ai délaissé mes priorités : mes études, mes recherches de stage, mes proches... Je me suis enfermée dans une bulle. Ma pratique en a subit des conséquences : à force de vouloir tout contrôler, j'ai perdu le contrôle de beaucoup de choses. J'avais établi un programme précis pour ma célébration de Samhain, je n'ai pas pu en tenir les 3/4. Dans la nuit du 31 Octobre au 1er Novembre, j'étais déjà sans plus aucune énergie. Je me sentais vidée. Et j'ai du rester chez moi en PLS devant la xbox one en espérant me changer les idées au plus vite. Que ce soit penser, ou lire, ou parler éso avec quelqu'un me blasait. J'avais l'impression de clairement faire une overdose de trop pleins de choses. Durant les jours qui ont suivis, j'ai essayé de rester le moins de temps possible sur les réseaux sociaux. J'ai pris le temps de m'écouter. Mon corps en pouvait plus, ma tête allait exploser. J'étais en vacances sans pouvoir me reposer. Alors j'ai allégé tout ça en faisant des choses simples mais efficaces : aller au ciné voir le dernier Thor, geeker jusqu'à tard, matter la 2ème saison de Stranger Things, lire Harry Potter, faire une sortie en amoureux, grignotter des trucs, couper le réveil et laisser la maison en bordel. Je sentais que je manquais d'ancrage, et pour ça j'avais besoin de faire des trucs terre à terre. Reprendre l'abonnement Netflix a été la meilleure décision en ce début de mois. Dans la société actuelle, tout est rythmé par les horaires : de bus, de travail, d'école, de programme tv (pour ceux qui la regardent encore).... Tout est pressant, tous sont pressés... Mais en réalité, si y'a bien un truc qu'il faut savoir, c'est que c'est en prenant son temps qu'on obtient les meilleurs résultats. Rome ne s'est pas faite en un jour. Que ce soit dans la spiritualité, ou dans les études, le travail, ou même les passions qui peuvent nous habiter (la cuisine, la photo), tout est question d'apprentissage. Et pour bien apprendre, il faut prendre son temps. Se poser, écouter son corps et son instinct, aller à son rythme. La vie n'est pas une course ! Je me souviens de mes premiers macarons. Ils étaient super ratés, mais genre, vraiment. La 2ème fournée était un peu mieux... ainsi de suite, jusqu'à la 5ème fournée, où ils étaient, à mes yeux, parfaits ! Tout n'est qu'apprentissage et pratique. En magie c'est pareil. Samhain est une période vraiment spéciale : le voile entre les mondes est le plus fin, c'est une période sombre propice à l'introspection. Il ne faut pas hésiter à stopper le rythme et voir au plus profond de soi. On y découvre des forces, on y constate des faiblesses, mais au final, on apprend à mieux se connaître. Depuis 2 jours, ça va mieux. Petit à petit, j'ai repris mes bouquins, j'ai rallumé mon ptit autel tout ptit. J'ai redirigé mes priorités sur du terre à terre : mes études, mes stages, mon mémoire; tout en me laissant le temps de m'amuser, et d'avancer sur les domaines qui me tiennent à coeur. Ecrire cet article me tenait à coeur, car en discutant avec d'autres personnes, je me suis rendue compte que je n'était décidément pas la seule à m'être sentie plus "bousculée" que d'habitude en ce Samhain... Mais ce n'est pas fini ! Chez les celtes, Samonios, c'est un mois entier ! Reste à savoir ce qu'il a à nous apprendre encore :) Gardez les pieds sur terre, mais la tête dans les étoiles :) |
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